L'affaire de la viande de cheval n'a pas fini de faire parler d'elle.
Les manœuvres des capitalistes pour réaliser d'encore plus énormes profits ont provoqué un chaos social dans l'industrie agro-alimentaire.
Les 110 salariéEs de l'usine Fraisnor (spécialisée dans la fabrication de lasagnes fraîches) de Feuchy près d'Arras (62), en font aujourd'hui les frais.
L' usine avait été placé en redressement judiciaire avec une période d'observation de deux mois, suite à la chute de 70 % de ses ventes liée à ce scandale mais, depuis le 2 mai les machines ne tournent plus faute de matières premières.
Malgré le désintérêt des pouvoirs publics, une trentaine d'ouvrierEs ne se résignent pas et, emmenéEs par la CGT, résistent à la liquidation prévue le 31 mai.
Occupation de l'usine jour et nuit afin d'éviter l'exportation de l'outil de travail, installation de bonbonne de gaz sur le toit de l'usine, grève de la faim de deux ouvriers… ils et elles sont déterminéEs à ne rien lâcher et n'ont qu'un seul objectif, la reprise du site avec le maintien de tous les emplois.
Le NPA soutient pleinement leur combat et dénonce la logique de rentabilité qui pénalise les travailleurEUSEs, mais aussi les petits producteurs et l'ensemble de la population.
Jérémy Lautour
L'affaire de la viande de cheval n'a pas fini de faire parler d'elle.
Les manœuvres des capitalistes pour réaliser d'encore plus énormes profits ont provoqué un chaos social dans l'industrie agro-alimentaire.
Les 110 salariéEs de l'usine Fraisnor (spécialisée dans la fabrication de lasagnes fraîches) de Feuchy près d'Arras (62), en font aujourd'hui les frais.
L' usine avait été placé en redressement judiciaire avec une période d'observation de deux mois, suite à la chute de 70 % de ses ventes liée à ce scandale mais, depuis le 2 mai les machines ne tournent plus faute de matières premières.
Malgré le désintérêt des pouvoirs publics, une trentaine d'ouvrierEs ne se résignent pas et, emmenéEs par la CGT, résistent à la liquidation prévue le 31 mai.
Occupation de l'usine jour et nuit afin d'éviter l'exportation de l'outil de travail, installation de bonbonne de gaz sur le toit de l'usine, grève de la faim de deux ouvriers… ils et elles sont déterminéEs à ne rien lâcher et n'ont qu'un seul objectif, la reprise du site avec le maintien de tous les emplois.
Le NPA soutient pleinement leur combat et dénonce la logique de rentabilité qui pénalise les travailleurEUSEs, mais aussi les petits producteurs et l'ensemble de la population.
Jérémy Lautour
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